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Héry

Journal intime : dernière page.

Lune 400 : Bon anniversaire Daifen ! :)

Et bon anniversaire Héry aussi… Cela fait maintenant deux cent Lunes que tu parcours les Terres de Daifen. :)

Ca fait bizarre mais c'est plaisant ! ;)

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Je reviens de la Taverne.
Elle était bondée !
Tout le monde était de sortie pour les quatre cent Lunes de Daifen. Tout le monde était gay et les bierka fusaient !
Des feuilles étaient accrochées sur tous les murs du Centre Ville. Etaient attablés une dizaine d'écrivains amateurs. Chaque feuille racontant les péripéties de chacun, leurs batailles, leurs rêves, leurs amours…
J'étais un peu éméchée… :o
Tellement que je n'ai pu m'empêcher de moi-même écrire un mot d'amour.
Sauf que ce n'était pas pour l'anniversaire de Daifen, mais plutôt pour le mien. Je ne voulais pas me retrouver seule pour le soir de mon anniversaire, ni faire partie d'une fête que personne ne faisait pour moi… Alors j'ai invité une personne que j'avais énormément envie de voir pour mes deux cent Lunes : Orianke.
Et normalement, je le vois ce soir. :) Ca rend cette journée encore plus belle ! Il devrait être ici à la tombée de la nuit ! :o Je vais lui préparer un excellent repas, de mon invention. J'espère qu'il aimera… :o :o Et s'il n'aime pas ? Je te dirais ça tout à l'heure. ;)

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Ca y est, le Soleil se couche, il devrait arriver bientôt.
Je lui ai préparé une nouvelle recette, rien que pour lui ! :) Je l'ai appelé " Ombre De Nuit " ;)

(RECETTE DE L'ODN :
-2 gros tubercules de Clarg
-2 fleurs de Clarg
-2 poissons-lunes
-50 cL de jus de Clarg
-20 cL de liqueur de Myrtilles
-Quelques épices
-Un peu de sucre
-Et un zeste de poudre de Fée ;)

Creuser les deux tubercules. Faire une sauce en chauffant le jus de Clarg et les épices. Couper les poissons en petits cubes et les mélanger à la sauce. En remplir les deux tubercules. Faire chauffer quarante cinq minutes. En attendant, glacer les fleurs de Clarg avec un peu de jus de Clarg et du sucre.
Dans l'assiette : Poser le tubercule farci au centre. Poser à côté la fleur glacée et la remplir de liqueur de Myrtilles. Flamber et parsemez de poudre de fée juste avant de manger.)

Bon, j'ai dressé la table ; j'ai pensé au vin… Un petit vin blanc… Hummmmmm…. Le voilà !

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Par Mieliki ; quelle nuit ! :#)

Je ne sais pas par où commencer :#)

Ah ; voilà ! Son arrivée déjà ! Il était merveilleux ; j'ai vu deux petites flammes s'agrandir dans le noir. Il portait encore son grand manteau noir à capuche, et tenait comme à l'habitude son bâton dont les signes bougeaient à une vitesse hallucinante !
Je ne savais même pas comment l'accueillir !:o Et c'est lui qui m'a donné un baiser ! J Il m'a offert une fleur de la mort aussi. Je l'ai posé dans un vase que j'ai fait apparaître au milieu de la table. On s'est regardé, on s'est sourit.
Je l'ai embrassé.
J'étais embarrassée.

Je lui ai proposé de commencer à manger. Il m'a sourit et s'est assis, regardant d'un œil hésitant le plat que je lui avait concocté.

C'est alors que le moment était venu, enfin. D'un petit geste de ma main, les branches des arbres se resserraient de sorte que personne ne puisse ni entrer, ni sortir de mon rêve avec Orianke. Nous étions dans le noir presque total, seules les flammes dans ses yeux éclairaient nos visages. Les sons semblaient être décuplés. C'était magnifique.

Je demandais à Orianke de bien vouloir flamber les fleurs de Clarg. Une petite flamme jaillit ainsi de chacune de nos assiettes. Je lui demandais de s'asseoir confortablement et dès qu'il eut fini de se caler au fond du siège, je jetai une pincée de poudre de Fée, qui éclata en plusieurs morceaux, tel un feu d'artifice immortel. La petite bulle de Forêt était alors éclairée de dizaines de fins faisceaux de lumière.
Cela avait eu l'effet escompté : Orianke admirait le phénomène. J'étais heureuse.

Il n'avait toujours pas pris la parole…
Le repas fut pourtant, dès les premières bouchées, très vivant. Le vin en était bon responsable. Et les épices aussi peut-être… :o
Enfin, Orianke avait posé son bâton à ses côtés pour manger, et c'était la première fois que je le voyais le lâcher. Il le laissait tout de même à quelques centimètres de son assiette. On a discuté, de tout, de rien, mais on s'est surtout longuement sourit ! :)

La fin du repas arrivant, l'amphore de vin était vidée et nous étions repus. On se regardait, face-à-face, main dans la main…
Son regard m'envoûtait, encore une fois…
Je le trouvais très attirant.
Je m'avançais alors sur la table, et je l'embrassais langoureusement, comme jamais je ne l'avais fait auparavant. Je ne voulais plus m'arrêter. Il tenta de remettre la main autour de son bâton, mais je voulais qu'il ne soit qu'à moi ! Tout en continuant de l'étreindre, comme si mes lèvres étaient collées aux siennes, je pris son bâton d'une main et le mis hors de sa portée. Il avait suivit des yeux tout le trajet de mon bras. Je pensais qu'il m'en voudrait d'y avoir touché, mais il me regarda d'un air agréablement surpris, ou quelque chose comme cela. Et me serra même très fort contre lui et me tira au sol…

Je me retrouvai allongée sur lui. Il me dévisageait en souriant. Je sentis soudain sa main sur mon épaule. Il suivait d'un regard amusé sa main sur ma peau. Gestes lents et délicats qui me faisaient frissonner de tout mon corps.

Les boutons du haut de mon corsage étaient désormais détachés et ma robe légèrement remontée...

La frénésie était au rendez-vous.

Dans un élan d'exaltation intense, je passai mes mains sous son manteau. Les yeux fermés, j'apprenais doucement à connaître son corps...

J'étais sur lui telle l'amazone sur son étalon. Il restait allongé, la tête sur le côté, les flammes de ses yeux étaient devenues minuscules, mais ardentes; un sourire se dessinait sur le coin de sa lèvre.
Il ne bougeait plus, sa respiration s'atténuait; seul mon corps ondulait sans cesse...

Je n'avais jamais été dans cet état! J'avais l'impression d'être animée d'une force extraordinaire, je ne voulais plus m'arrêter...

D'un coup, les flammes brûlèrent vivement dans ses orbites, il me regardait. Je me sentis explosée...

C'était...

...Bon! :)

On s'enlaçait désormais tendrement, côte à côte, sur un lit de mousse. Nous étions exténués...

Je le regardais, amoureusement.

Je vis son bâton qui avait glissé devant nous. Je le pris pour le lui donner, comme je sais qu'il lui manque beaucoup; et à ma plus grande surprise... les signes bougeaient dans tous les sens! Puis s'arrêtaient, ils rayonnaient de Lumière.

Je sentis alors la main d'Orianke serrer la mienne. Je le regardais, l'air un peu niais; il souriait d'un sourire "vraiment Vrai"! :)

J'étais amoureusement surprise. C'est ainsi que j'ai voulu recommencer. Je lui sautait dessus pour la deuxième fois!;)

Là, il dort... Qu'il est beau quand il dort:)... Et moi je ne dors pas. Je suis trop émerveillée pour dormir! Mais je vais m'allonger devant lui, le regarder; en attendant que mes rêves de lui viennent me chercher... :)

A demain!;)

***********************Une petite Fée Amoureuse****************************